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Le président de la cour d'assises du Rhône devrait interdire aux journalistes de "tweeter" le procès Valentin. Il y a dix jours, au procès Muller devant la cour d'assises de Nancy, les journalistes ont pu retranscrire les principaux propos lors de l'audience à travers le réseau social. "Une régression pour la liberté d'expression des journalistes", estime l'avocat pénaliste Me Saint-Pierre, dans un tweet, ce dimanche. Depuis vendredi, les journalistes s'interrogent sur la possibilité ou non de tweeter le procès Moitoiret-Hégo qui s'ouvre ce mardi devant les assises du Rhône. Clairement, lors d'un procès, la loi du 6 décembre 1954, "complétant l'article de 1881 sur la liberté de la presse interdit la photographie, la radiodiffusion et la télévision des débats judiciaires". En vertu de son pouvoir de police durant l'audience, un président de cour d'assises pourrait donc interdire l'utilisation de Twitter. Mais aujourd'hui la loi doit être lue par le prisme de l'article 10 de la Cour européenne des Droits de l'homme, avance Me François Saint-Pierre.
Mikaël Corcessin-Dervin, ancien chanteur de cabaret, est jugé à partir de ce mardi 24 mai, devant la cour d'assises du Rhône. Le 16 juin 2018, le corps calciné d'Aline Sepret, sa compagne, était découvert dans sa voiture à Taluyers, au sud de Lyon. Un chanteur de cabaret comparaît ce mardi 24 mai pour assassinat devant la cour d'assises de Lyon, accusé d'avoir drogué et tué sa jeune compagne danseuse, découverte calcinée dans sa voiture le 16 juin 2018 à Taluyers (Rhône), au sud de Lyon. '' Je suis au regret de vous donner raison quant à ma responsabilité dans le décès de ma femme, Aline '', avait écrit Mikaël Corcessin-Dervin, un an après son incarcération. " J'ai poussé violemment Aline, qui a fait une chute par-dessus une chaise dans la cuisine et qui est allée heurter une marche d'escalier", avait-il reconnu dans des aveux adressés au juge qui a instruit le dossier. Le chanteur de cabaret de 41 ans comparaît à partir de ce mardi 24 mai devant la Cour d'Assises du Rhône à Lyon. Il est accusé d'avoir assassiné sa compagne, Aline Sepret, danseuse d écouverte décédée dans sa voiture incendiée, sur un chemin de campagne, à proximité de chez eux à Taluyers.
Coup à la tête un mois avant « Les analyses toxicologiques réalisées sur la victime ont établi la présence d'amitriptyline, molécule de nature à altérer la vigilance et les mécanismes réflexes, et ce d'autant lorsqu'elle est associée à une consommation d'alcool et consommée par une personne non habituée », indique le juge dans l'ordonnance de renvoi. Ce dernier s'est aussi interrogé sur un précédent épisode de leur vie de couple. Début mai 2018, un mois avant le crime présumé, Aline Sepret avait reçu un violent coup sur la tête, dans son lit, en pleine nuit. La jeune danseuse avait envoyé à une amie des photos de son visage avec un bandage sur la tête. Selon l'accusation il pourrait s'agir d'une première tentative d'agression, d'autant que Mikael Corcessin avait effectué des recherches sur Internet, avec les mots-clés: « frappe à la tête ». Ce qu'il a toujours nié. Le verdit de la cour d'assises du Rhône est attendu vendredi.
Il est ainsi clairement stipulé dans le mail de demande d'accréditation, que "les téléphones portables restent éteints". Interrogé à ce sujet vendredi, le secrétariat du parquet général a préféré ne pas répondre: "Il faudra demander directement mardi matin, ce sera décidé à ce moment-là…" Verdict demain matin. Suivez le live-tweet de Lyon Capitale sur @c_monteagudo
Dans une de ses déclarations, il avait affirmé avoir brulé le corps de son amie pour respecter sa volonté d'être incinérée, selon l'acte d'accusation. Le chanteur de cabaret avait déclaré que sa compagne était décédée '' dans un accident domestique '' et que, pris de panique, il avait mis le corps dans la voiture avant de le brûler. Une version qui, à l'époque, ne convainc guère les gendarmes qui avaient remarqué des griffures sur le cou et le visage du chanteur. "Les éléments de l'enquête montrent qu'il l'a étranglée en lui mettant un bout de tissus dans la bouche" explique l'avocat de la famille de la victime Patrick-Victor Uzan. "Et quand elle est morte il a décidé de la brûler" ajoute-t-il. Ce dernier plaiderai la préméditation car selon lui "il faut une capacité criminelle hors-norme, pour une fois la mort donnée poursuivre ce périple jusqu'à brûler le corps et jouer le jeu de grand comédien en appelant les uns et les autres pour dire où est-elle? " Le couple s'était rencontré en 2013, lors de la répétition d'un spectacle de cabaret.